Marie-Line AUBRY

Violoniste de formation classique, après des études aux Conservatoires de Nancy et Lyon Marie-Line se tourne vers les musiques du monde et découvre le violon indien en 2009. Ne trouvant pas d’enseignement en France, elle décide de partir pour un séjour de plusieurs mois à Bénarès (Nord-Est de l’Inde).

En 2011, elle s’installe à Bombay pour approfondir mon apprentissage du style Khayal. Mais sa rencontre avec la tradition esthétique et philosophique du Dhrupad est une révélation, et bien que cette discipline ne soit pas enseignée aux instruments « légers » comme le violon, Marie-Line est acceptée comme disciple par Pandit Pushpraj KOSHTI en 2013, qui lui enseigne depuis.

De retour en France en 2015, elle s’installe dans sa ville natale de Besançon. Poursuivant son étude quotidienne du Dhrupad, Marie-Line commence en parallèle une activité de cheffe de chœur, et obtiens en 2019 un D.E.M. de direction de choeur au Conservatoire de Châlon-sur-Saone, sous la direction de Pascal BAUDRILLART.

Très inspirée par la construction du son du choeur, elle découvre grâce à Daïnouri CHOQUE, l’univers infini des résonances du son et du potentiel de notre sens de l’écoute. Cette rencontre est une deuxième révélation et vient éclairer sa compréhension de la musique Dhrupad : c’est comme si ce rapport à notre perception du son révélait un aspect fondamental de la musique Dhrupad, qu’elle percevait implicitement jusqu’alors mais qui restait mystérieux.

 Aujourd’hui la voix et l’instrument se mêlent dans sa pratique, ils sont devenus indissociables. Pratiquer le Dhrupad c’est s’assoir et tenter de se rendre disponible, présent. La voix est un accès plus direct à la présence. Souvent la voix nous guide avec l’instrument, pour tenter de trouver une expression la plus unifiée possible. Une expression guidée par la mise en mouvement, en sensation, en vibration, du corps. 

Pour transmettre aux personnes qui viennent la voir, les groupes, les individus, Marie-Line ne cherche qu’une chose. Se mettre en présence pour percevoir quelle est la réponse juste à donner, avec sa capacité de l’instant, et la disponibilité de la personne ou du groupe en face.

Marie-Line a une grande estime et un profond respect pour cet artiste Pandit Pushpraj KOSHTI, et éprouve beaucoup de gratitude à pouvoir être son élève. Elle navigue entre Bombay et Besançon pour tenter de trouver un équilibre entre son statut d’étudiant au long cours et son parcours professionnel.

Site de Marie-Line : https://lecheminduson.com/

Renaud DANIAUD

Renaud Daniaud est musicien, compositeur et pédagogue. Il participe depuis plus de 25 ans à des créations artistiques dans le spectacle vivant.

Sa rencontre avec Pandit Debashish Bhattacharya est le point de départ d’une nouvelle aventure musicale dans le répertoire classique indien avec l’apprentissage d’un nouvel instrument, le chaturangui, la guitare  slide indienne. Plus tard, il suit les enseignements d’ Ustad Sayeeduddin Dagar en chant dhrupad, et approfondit le travail de la voix.

A travers rencontres et formations, il s’intéresse particulièrement aux liens entre la musique, le corps et l’esprit pour une appréciation globale et holistique de l’être humain.

Il initie au yoga du son, voie qui propose ce retour à l’essentiel, à la paix intérieure, à la connaissance, à l’unité, à l’harmonie vitale.

“De la source, de la “Vie silencieuse”, de mouvements en vibrations se créent les différents plans de l’existence. L’activité vibratoire apparaissant subtile ou grossière, elle demande à l’être humain une perception plus ou moins affinée pour qu’il puisse prendre sa place dans le monde et accéder à l’expérience. Par le son, la conscience – énergie prend connaissance d’elle-même, comme l’être humain prend connaissance de sa propre voix. Une invitation à Être.” Renaud

https://www.laviesilencieuse.fr/

Yogini Noëlle MILLIAT

Noëlle est enseignante de yoga, directrice pédagogique de la formation d’enseignants de yoga au Cefyto, et fondatrice de Kailash Yoga Rennes.

Elle grandit dans une famille de passionnés de yoga. Très jeune elle côtoie Sri Sri Sri Saccidananda Yogi dont la présence et les enseignements l’accompagnent encore chaque jour.

Ses parents sont des disciples proches du grand Swami silencieux de Madras qui séjournait régulièrement au Cefyto, à la fois leur maison de famille et le centre de formation qu’il a rebaptisé Sri Kailasha Ashramam. Elle est alors initiée à de longues pratiques d’un yoga sans retenue, qui intègre toutes les formes de la tradition indienne.

Plus tard, elle choisit de quitter cette drôle de famille et d’orienter ses études afin d’enseigner le français dans divers coins du monde. Au cours de ces longs séjours où elle travaillait dans des écoles et universités étrangères, elle retourne régulièrement en Asie et en Inde.

Au départ, ayant reçu le yoga de Swamiji et de son père Rodolphe, elle n’envisage pas l’enseignement de cette discipline ancestrale car elle sait que l’apprentissage est sans fin, un engagement de toute une vie. Plus tard elle partage ses connaissances en yoga avec des proches et se rend compte que la transmission est naturelle, comme une évidence ; ayant suivi la formation de professeurs de yoga de ses parents, son temps devient de plus en plus occupé par la transmission du yoga. Enfin, plusieurs années après, elle accepte de reprendre l’école de formation d’enseignants du Cefyto.

Ses voyages, ses rencontres et des enseignements variés ont depuis accompagné sa formation et lui permettent, à son tour, de transmettre le yoga dans le respect de la tradition du hatha yoga.

Aujourd’hui, elle vit avec ses enfants en Bretagne, à Rennes où elle a créé Kailash Yoga en 2014 et elle dédie la plus grande part de son temps à la formation du Cefyto, beau lieu de yoga en campagne bretonne.

Grâce à la pratique du Yoga « le Soi-témoin expérimente alors le silence du mental dans lequel il trouve une joie sans limite, et cette joie n’a ni raison ni conditionnement, elle est infinie et permanente.» Swamiji, Yoga, Elixir de Vie

Dr. Michel ANGOT

Indianiste, védisant, grammairien et philologue, Michel Angot a travaillé en Inde et a appris auprès d’érudits (pandits) la récitation du Veda et la grammaire traditionnelle. Il se consacre à l’étude des systèmes philosophiques et religieux de l’Inde ancienne. Au moment où l’Inde apparaît, après des siècles de sommeil, comme l’un des acteurs majeurs du XXIe siècle, Michel Angot, qui est aussi un excellent connaisseur de l’Inde contemporaine, compte parmi les spécialistes les mieux placés pour permettre la découverte et l’intelligence d’une culture plurimillénaire encore trop méconnue en Occident.

Professeur, il a enseigné le sanskrit et la littérature sanskrite à l’université de Nanterre (Paris-X) puis à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Membre du Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud (CEIAS), il anime à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) des séminaires consacrés à l’étude des textes sanskrits anciens, du Veda à Abhinavagupta.

Outre ses nombreuses publications érudites, il a rédigé dans la collection Guide des Belles Lettres, un ouvrage de vulgarisation consacré à L’Inde classique qui constitue une excellente introduction au monde de l’Inde ancienne.

Livres

– L’Inde Classique. Paris, Les Belles Lettres, 2001.

– Images du corps dans le monde hindou (dirigé par Véronique Bouillier et Gilles Tarabout). CNRS Éditions, 2003.

– Ce que les hommes disent aux dieux. Prières des grandes religions (avec Armand Abécassis, Malek Chebel, Philippe Cornu et Jacques Perrier). Seuil, 2007.

– La Taittiriya-Upaniṣad avec le commentaire de Śaṃkara (notes, commentaires et appendices). Institut de civilisation indienne, 2007.

– Le Yoga-Sūtra de Patañjali. Le Yoga-Bhāṣya de Vyāsa (Édition, traduction et présentation). Paris, Les Belles Lettres, 2008, 2012

– Śaṃkara, la quête de l’être (Choix des textes, traduction et présentation). Points, 2009.

– Le Nyāya-Sūtra et le Nyāya – Bhāṣya. L’art de conduire la pensée en Inde ancienne (Édition, traduction et présentation). Les Belles Lettres, 2009.

– Paroles de Brahmanes. Paris, Le Seuil, 2010.

– Caraka-Saṃhitā. Traité d’Āyurveda, Vol. I : Le Livre des Principes et le Livre du Corps (Édition, traduction et présentation), Paris, Les Belles Lettres, 2011.

– L’Inde. PUF, 2012

– Le sanskrit commentarial. Les Gloses, vol. 1. Les Belles Lettres, 2017.

– Histoire des Indes. Les Belles Lettres, 2017.

– L’Inde Classique. Les Belles Lettres, 2017.

– Mahābhāṣya de Patañjali. Paspaśā. Édition, traduction et présentation. Les Belles Lettres, 2017

– Les mythes des Indes. Paris, Le Seuil, 2019

Articles scientifiques

Certains d’entre eux (marqués d’un*) sont publiés à titre d’introduction dans les ouvrages précédents.

1988 : « Un manuel de tonalité : La Svarasiddhāntacandrikā de Śrīnivāsadīkṣita », Bulletin d’Études indiennes 6, p. 11-35

1995 : « Le neutre entre surplus et défaut. La notion de napuṃsakam dans les textes médicaux, grammaticaux et rituels », Bulletin d’Études Indiennes 11-12 (1993-94), p. 15-38, 1995

2002 : « Les corps et leurs doubles. Remarques sur la notion de corps dans les Brāhmaṇa », in V. Bouillier & G. Tarabout 2002 : Images du corps dans le monde hindou. Paris : CNRS éditions, p.101-134.

2004 : « Naissance aquatiques du feu dans les rituels religieux et médicaux védiques », in G. Capdeville (éd.), L’eau et le feu dans les religions antiques, Paris : De Boccard, p. 219-233.

2006 : « Sur quelques convergences de méthode dans les domaines rituel et linguistique. La question de la substitution dans le Veda », in Gérard COLAS & Gilles TARABOUT, Rites hindous. Transferts et transformations. Coll. Puruṣārtha, 25. Paris : École des Hautes Études en Sciences Sociales, p.119-165.

2006-2009 : « L’errance des dieux, l’erreur des Asura et la terre des hommes. Remarques sur l’opposition entre les lieux et l’espace dans la littérature védique», Studia Asiatica, 2006, n° 1, P. 17-64. En anglais « Land and Location : Errant Gods, Erring Asuras and the land of Men : Place and Space in Vedic Literature », in Territory, Soil and Society in South Asia, Delhi : Manohar, 2009, p. 41-98.

2009 : « L’art du débat » dans Le Nyāya-Sūtra de Gautama Akṣapāda et le Nyāya-Bhāṣya de Vātsyāyana Pakṣilasvāmin. Paris, Les Belles Lettres, p. 68-128.

2011 : « L’Āyurveda ancien et contemporain en Asie du Sud et en Occident » dans Caraka-Saṃhitā.

Traité d’Āyurveda. Volume I. Paris, Les Belles Lettres p. 1-41, 2011.*

Vulgarisation

– « Prières de l’hindouisme » dans Ce que les hommes disent aux dieux. Prières des grandes religions. Paris : Le Seuil, 2007.

– Mots et valeur de la civilisation indienne (site Clio.fr)

– Une histoire de la langue et de la littérature sanskrites (I et II) (site Clio.fr)

– Le Veda. La parole sacrée des brahmanes. (site Clio.fr)

– L’Ayurveda ancien et contemporain en Asie du Sud et en Occident. (site Clio.fr)

Site Internet Michel ANGOT : http://michelangot.com

Benjamin Bernard

Transmetteur d’une tradition intemporelle, docteur es Sciences de la Vie et de la Santé consacrant sa vie aux études subjectives et objectives scientifiques éclairant le processus universel du vivant, Benjamin BERNARD débute sa sadhana en 1988, inspiré par Sri Ma Ananda Moyi. Émerveillé de l’organisation du vivant, il témoigne que tout fonctionne d’une façon divinement précise… Les textes sacrés, les sciences (astronomie, mathématiques, physique, biologie etc.) révèlent, offrent un inventaire, un éclairage sur ce qui Est là, manifesté ou non. En Yoga, nous ne faisons que réaliser Celui qui voit, par une enstase, une pause intérieure. Enthousiasmé, ému par la beauté de ce monde intelligible, cela le conduit à interroger le Vrai par une en-quête, une focalisation soutenue sur le vivant, pour une simple Communion. Il partage intensément, avec tendresse et précision, son expérience humaine, par des mots simples, adaptés aux compréhensions, au Cœur des Éléments de la Nature Manifestée.

En 2006, il fonda le Centre d’Arts Traditionnels et Culturels Orientaux (CATCO) de Besançon, afin de se consacrer aux voies du Yoga et à sa Sadhana. CATCO devient un lieu d’accueil, d’échange, de conférences, de stages et de formation pour une Culture de Connaissance de Soi au travers de différentes Présences : Yogi Matsyendranath, Dr. Michel Angot, Tara Michael, Pandit Lav Kumar Sharma, Pandit Pushpraj Koshti, Swami Yogabhakti (Micheline Flak), Maurice Daubard, Walter Thirak Ruta, Rodolphe Milliat, Philippe Djoharikian, André Riehl, Swami Goraknath, Babacar Khane, Gauri Kulkarni, Yogi Maheswar, François Roux, Renaud Daniaud, Maria-Térésa Liado Esclusa…

Depuis 2014, Benjamin BERNARD fait partie des enseignants de :

  • l’Université de Droit & Santé de Lille 2, pour le Diplôme Universitaire de YOGA « Diffuser le Yoga et l’adapter à tous », sous la direction du Professeur Yancy DUFOUR ;
  • la Faculté des Sciences du Sport de Nancy, pour le Diplôme Universitaire de YOGA « Yoga et Santé », sous la direction du Professeur Bruno HILTON
  • l’Université du Luxembourg, pour le Diplôme Universitaire de YOGA « Diffuser le Yoga et l’adapter à tous »

Depuis 2015, il dirige l’école de formation Nadanjali, co-parrainée par Pandit Lav Kumar Sharma et Maurice Daubard. Plus qu’une simple formation, l’école Nadanjali propose un réel chemin initiatique de trans-formation. Le Yoga recouvre bien davantage que de simples postures psycho-somatiques. C’est une science (observation objective), une culture de connaissance de Soi (travail continu afin de naître à « être »), un art en Soi. C’est un chemin de découverte du corpus humain (matière, énergie, cognition, métacognition…) que nous incarnons, afin de vivre cette vie en pleine autonomie et conscience. La transmission d’un « Art en Soi » nécessite une maîtrise entière de la discipline choisie qui ne s’acquière qu’à l’issue de plusieurs années d’apprentissage et d’expérimentation. Les Yogis disent que nous commençons le Yoga dans cette vie pour le prolonger dans les suivantes…

En 2023, Benjamin s’installe au cœur du Silence de la Nature dans un corps de ferme qu’il baptise “Au Jardin”, en hommage à Épicure, philosophe ouvrant ses enseignements à tout Être ayant soif de savoir, de Vérité.  Il y partage le Yoga, le Wing-Tsun Kung-Fu et le Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu à discrétion, selon le fil conducteur des traditions authentiques de l’Asie du Sud.

Maîtres de référence faisant autorité dont Benjamin BERNARD suit méticuleusement les enseignements :

  • Dr Michel ANGOT (Prix Émile Sénart Académie Française) – Philologue spécialiste de la littérature et de la philosophie de langue sanskrite. Il a appris la grammaire et le Veda auprès des brahmanes avant d’enseigner à l’université de Nanterre, à l’Inalco et enfin à l’EHESS.
  • Sensei Yukihiro SUGINO (9ième DAN) fils du grand Maître Yoshio SUGINO (1904-1998) transmetteur de la tradition du Shoden Katori Shinto Ryu
  • Pandit Pushpraj KOSTI éminent musicien, élève du grand Ustad Zia Mohiuddin Dagar, héritier de la lignée des Dagar, musiciens de père en fils depuis le XIè siècle.
  • Sifu Klaus FLICKINGER, Maître de Wing Tsun Kung-Fu de la lignée renommée GM Leung Ting, GM Yip Man

Qualifications légales sociales
• Enseignant des voies menant à l’Etat de Yoga
• DU “Education yoguique” Université de Lille 2
• Titres : Docteur (lat. celui qui enseigne), Sifu (chinois. père)
• Thèse de doctorat es Sciences de la Vie et de la Santé
• 3 Diplômes d’Etat de la Jeunesse de l’Education Populaire et du Sport
DEJEPS Spécialité Perfectionnement Sportif
1. Mention Aïkido, aïkibudo et disciplines associées
2. Mention Karaté et disciplines associées
3. Mention Arts martiaux chinois externes
Niveaux techniques (Grades nationaux)
– 4 Degré Technicien Wing Tsun Kung-Fu
– 4 Duan Arts Martiaux Chinois Externes
– 4 Dan de Karaté et Disciplines Associés
– 3 Dan de Katori Shinto Ryu
– 2 Dan d’Aïkido, Aïkibudo et Disciplines Associées
– 1 Dan de Ninjutsu

Yogi MAHESWAR

Père de famille, auto-éco-constructeur, Yogi Maheshwar est chercheur au CNRS en astrophysique. Son activité de recherche, depuis le début de sa thèse de doctorat en 2001, s’inscrit dans la problématique de la formation et de l’évolution des grandes structures de l’Univers. Il étudie en particulier les amas de galaxies, structures gravitationnellement liées qui rassemblent des milliers de galaxies similaires à la nôtre. Sa spécialité est de mesurer leur masse, en utilisant différentes “balances cosmiques”, notamment l’optique gravitationnelle.

C’est seulement récemment qu’il a pris conscience que cette casquette de chercheur en sciences dites “dures” s’était mise en place afin qu’il dispose d’un cadre solide et adapté pour appréhender les expériences mystico-yogiques qui allaient s’offrir à lui. Sans aucune préparation ni aucune affinité particulière pour le domaine “ésotérique” (au contraire), c’est en été 2010 que, un beau matin, il a commencé à ressentir (avec la vue et le toucher) ce qu’il ne nommait pas encore “prāna”: une nouvelle fenêtre d’exploration s’ouvre alors, à la fois merveilleuse et chaotique…. Ce tourbillon l’amènera pour la première fois sur un tapis de yoga et chez le psychothérapeute… Assez rapidement, grâce à ces deux outils, il reconnecte avec un univers finalement assez familier, comme si il se réappropriait tout un ensemble de techniques, de combines, afin de poursuivre une sādhana qu’il aurait déjà commencé bien en amont de cette incarnation.

Yogi Maheshwar devient alors l’héritier d’une tradition atemporelle et immortelle, recevant les initiations de différentes lignées et incarnant certains enseignements, parfois peu connus car couverts de secret et d’ésotérisme, comme khecari mudra, pratique essentielle du Haṭha yoga sur laquelle il a écrit un livre où il partage une partie de son expérience de la “Divine Mudra”. Début 2018, au retour d’un pèlerinage en Inde, il fonde dans la forêt Provençale un lieu dédié à la célébration du Divin, le “Khecari Devi Ashram”, baptisé aussi “Igreja Corazao de Jesus Christo”.

Yogi Maheshwar y propose des cérémonies sur une soirée, un week end, une semaine, en immersion totale dans la forêt, lors desquelles, en utilisant, entre autres, Hatha et Bhakti yoga, se met en place un vortex énergétique qui instruit et nourrit les participant-e-s. Ce qu’il est en mesure de transmettre ne constitue en rien quelque chose d’original : tout est déjà contenu dans les Écritures et dans la parole des Maîtres. La “valeur ajoutée” que Yogi Maheshwar apporte est d’exprimer ces enseignements avec une culture et un vocabulaire contemporains et occidentaux, d’incarner, de donner vie à ces enseignements en les pratiquant.

Bibliographie : Khecari mudra, lorsque la Divine Déesse s’envole dans l’Espace Intérieur

Yogi Walter Thirak RUTA

Disciple du Yogi de Madras, il rayonne le Yoga par sa puissance et sa clarté. Cet Être fait partie des yogis occidentaux qui vivent le yoga avec intégrité et intensité. Homme de Foi, il voyage de lieux de passage en lieux de rencontre en Inde et en Occident.

Dévoué aux enseignements très traditionnels de son maître, Srī Srī Srī Saccidānanda Yogi de Madras, il met en valeur la transmission reçue par l’application pratique et la recherche. Il fait souvent référence à ce Yogi silencieux au travers d’anecdotes qui sont autant de fables propices à notre compréhension. Il se rend en Inde chaque année et accompagne des disciples du Yoga dans les pèlerinages auprès des Maîtres. Il enseigne régulièrement à Vintimille et dans des stages en Italie, en Europe et en Inde. Son enseignement repose sur les éléments du yoga traditionnel tels que les mantras, surya namaskar (24 salutations au soleil en puraka kumbhaka), āsana, prānāyāma …

Ses satsang sont émaillés de références à l’indianité au travers de petites histoires illustratives nous amenant à une réflexion de fond sur l’objet de nos pratiques. Interprétant une tradition atemporelle, il est l’auteur de manuels et d’articles. Il organise de longs stages résidentiels, où il expérimente avec les étudiants certaines pratiques décrites dans les textes du Haṭha Yoga (Haṭha Pradīpikā, Gheranda Samhita…). Les résultats de cet engagement collectif contribuent à accréditer la valeur du yoga comme discipline initiatique et de santé. Yogirāj anime l’école de yoga « Scuola Pramiti » en Italie et est formateur d’enseignants.

Site Internet Walter THIRAK RUTA : http://www.scuolayogapramiti.it/fr

Yogi Rodolphe MILLIAT

Initié très jeune au Haṭha Yoga, Rodolphe Milliat reçoit pendant 8 ans l’enseignement de Bellur Krishnamachar Sundararaja (BKS) Iyengar. Puis il vient à rencontrer en 1986 celui qui deviendra son maître, Srī Srī Srī Saccidānanda Yogi de Madras, le Yogi silencieux. Il le sera physiquement jusqu’en 2006 où Svāmiji s’est éteint le 5 septembre à 13 heures, à Vishakapatnam, en Andhra Pradesh, âgé de 96 ans.

« Svāmiji était considéré par ses compatriotes indiens comme un véritable « rishi » des temps védiques qui avait traversé les époques pour témoigner que cette forme de réalisation spirituelle a bien existé, et qu’elle est transmissible aux contemporains que nous sommes. Il a grandi dans la tradition dravidienne et la culture Telugu. Ses pérégrinations l’ont amené, comme tous les yogis itinérants, à parcourir l’Inde éternelle dans tous ses lieux sacrés et ses centres spirituels. Il s’est ensuite fixé à Madras pour y enseigner le yoga et recevoir ses disciples. Srī Srī Srī Saccidānanda Yogi était le dernier des grands yogis du 20ième siècle (jeûne de 24 mois, samādhis répétés de plus d’un mois, visualisation du soleil trois heures par jour, chaque posture inversée pratiquée trois heures quotidiennement, etc.).

Svāmiji possédait trois modes de communications distincts. Le premier, le plus accessible, était le mode pratique : « Faites ce que je vous montre, avec moi, en même temps que moi, et laissez-vous porter par ma présence ! N’ayez crainte ! Pratiquez en toute confiance et vous repousserez vos limites pour votre plus grand bien ! Mais d’abord, mangez moins et travaillez plus ! ». Ce yoga n’était pas pour les tièdes ni pour les bavards mais il détenait une réelle puissance d’éveil.

Le deuxième niveau de communication passait par l’écrit. Svāmiji était un érudit Telugu et s’exprimait par écrit dans une langue littéraire assez difficile à comprendre pour ses compatriotes, d’autant plus difficile à traduire aux occidentaux. Grâce à lui, nous voyagions mentalement dans les Epopées et les Purāna ; nous devenions familiers des rois légendaires et des ascètes héroïques. Lui-même n’était-il pas fait de ce même bois, tant il leur ressemblait, par son aspect physique et sa détermination surhumaine ? Le roi Janaka semblait être son compagnon le plus fidèle parmi les anecdotes qu’il choisissait pour nous éduquer dans la réalité présente. Cette forme d’enseignement avait le pouvoir de dissoudre le temps historique, tout comme de l’étirer dans son instantanéité. Ainsi, pouvions-nous passer dix heures sans interruption pour une seule et même conversation.

Le troisième mode était d’un ordre spirituel, non verbal et indépendant de tout enseignement pratique. Lorsqu’il posait ses yeux sur nous, il nous regardait dans notre transparence. Il nous mettait à nu, y compris dans le passé et le futur, sans jamais nous blesser dans notre intimité. Il avait le pouvoir de lire tout ou partie de nos trajectoires individuelles, mais il avait renoncé à nous en révéler la teneur ou les détails. Il nous aidait simplement à accomplir notre destin. Cet aspect relationnel ne se manifestait qu’auprès de ses disciples. Svāmiji n’avait aucun goût pour la séduction de masse ou la démonstration de prestige. Il préférait les comités restreints, avec des disciples capables de tenir une ascèse et de respecter leurs engagements. C’est pourquoi la plupart des hommes et des femmes qui l’ont croisé un jour ou l’autre dans le monde du yoga en sont restés à la vision trompeuse d’un yogi de l’extrême, au comportement très surprenant et aux exigences techniques trop élevées. Mais il n’en était rien, car derrière la façade traditionnelle se cachait un homme de cœur et d’éveil. Son regard en témoignait. Lorsque nous nous trouvions dans sa périphérie, ou dans son « périmètre énergétique », nous étions alors saisis au plus profond de l’âme, envahis par une vague de bonheur et de paix, reconnaissants par le cœur, muets par la pensée et figés dans un corps transfiguré. Ce darshan était celui d’un maître authentique, portant la promesse de l’éveil et témoin d’une réalité qui dépasse les contingences quotidiennes. Il subsiste aujourd’hui cette puissance d’éveil, cette communication spirituelle et subtile qui nous accompagne et persiste au-delà de sa présence physique. » Yoga l’Elixir de Vie (IUE juillet 2006) – Rodolphe MILLIAT

A l’initiative de Srī Srī Srī Saccidānanda yogi de Madras, Rodolphe fonde avec son épouse en 1991, le Srī Kailāsa Ashrama puis ouvre le Centre d’Etudes et de Formation en Yoga Traditionnel de l’Ouest – Bretagne (CEFYTO) en 1993, où il enseigne le Yoga et la philosophie indienne. Des séminaires et des groupes de travail y sont accueillis toute l’année, centrés principalement sur la pratique du yoga, proposant des formations et post-formations d’enseignants de yoga. Cette école de yoga a pour objet de favoriser toutes les formes authentiques traditionnelles de la spiritualité indienne, ainsi que de promouvoir toutes les manifestations culturelles qui pourraient l’illustrer.

Rodolphe est profondément lié à son maître Swāmi Saccidānanda, qui lui a révélé sa connaissance du yoga et les a encouragés à fonder cette école, de même qu’il a baptisé leur ashram. Son enseignement est à la fois original et profondément ancré dans la tradition dont il est issu. Il enseigne, dans une pratique évolutive et personnalisée, le Haṭha yoga : pratique posturale (āsana), utilisation et maîtrise du souffle (prānāyāma), techniques de purification (kriya), bandha, mudrā, concentration, visualisation, contemplation (dhārana, dhyâna), symboles visuels, supports de méditation et de prière (yantra, mantra, mandala). Il initie à la Mantra sādhanā, démarche spirituelle utilise le chant sanskrit comme moyen d’extase. A travers le dialogue des chants, elle insiste sur l’émission et la perception de la vibration sonore.

Responsable pédagogique du CEFYTO, Rodolphe a suivi des études d’éducateur spécialisé à l’Ecole de Formation Psychopédagogique de L’Institut Catholique de Paris, pratiqua la psychothérapie en institution (le Trait d’Union) auprès de toxicomanes adultes, assura l’animation de groupes thérapeutiques et la pratique du yoga en milieu carcéral. Il étudie le sanskrit depuis 1997, et est enseignant formateur à la Yoga University de Villeret (Suisse) depuis 1996.

Auteur du « Haṭha yoga et kundalini », du « Regard sur le yoga », du traité de prānāyāma « Le passage du souffle » et de la « Pédagogie des Asanas », Rodolphe anime les éditions India Universalis (département consacré à l’édition d’ouvrages sur la Yoga, la Philosophie, les Traditions et les Cultures indiennes : livres, posters, CD) et y publie des œuvres philosophiques et des traductions nécessaires à la connaissance de la culture et de la mystique indienne.

Site Internet Rodolphe MILLIAT : http://www.cefyto.fr/

Dr. Micheline FLAK

Swami Yogabhakti est docteur en Lettres Américaines et professeure de yoga diplômée de la FFHY (France) et de la BSY (Inde). En 1968, elle a rencontré Swami Satyananda lors de sa première tournée dans le monde occidental. Etant angliciste de formation, elle lui a servi d’interprète en France. Disciple directe, elle transmet ses enseignements dans le cadre du Centre Culturel de Yoga.

Elle a fondé les Editions Satyanandashram qui publient de nombreux ouvrages de la Bihar School dont Yoga Nidra, technique fameuse mise au point par Swami Satyananda, Prana Vidya, Méditations Tantriques. Elle a créé le RYE Recherche sur le Yoga dans l’Education qui a reçu, en 2013, l’agrément officiel de l’Education Nationale. Elle est co-auteure avec Jacques de Coulon du livre Le Manuel du Yoga à l’Ecole Editions Payot qui est traduit dans plusieurs langues.

Pandit Pushpraj KOSHTI

Issu d’une famille de musiciens, Pushpraj Koshti est un éminent musicien, reconnu et respecté pour son art et sa maîtrise du Surbahar. C’est avec son père, Shri Ramlal Koshti, musicien de renom et disciple de Ustad Hafiz Ali Khan (région de Gwalior au centre de l’Inde), qu’il débuta sur le Sitar son apprentissage musical. Le décès prématuré de son père interrompit cette transmission, et pendant plusieurs années, alors qu’il donnait déjà des concerts et enregistrait pour la Radio Classique, Pushpraj Koshti se mit en quête d’un maître de musique qui pourrait le guider dans le développement de son art.

Sa recherche prit fin lors de sa rencontre avec le grand Ustad Zia Mohiuddin Dagar, le célèbre joueur de Rudra Veena, héritier de la lignée des Dagar, musiciens de père en fils depuis le XIè siècle. Sa longue association avec Ustad, pendant plus de quinze ans, porta ses fruits, et le maître s’appliqua à parfaire chez son élève, les différentes techniques instrumentales ; le jeu de Pushpraj Koshti ; virtuose, raffiné et d’une absolue maîtrise, reflète cette rigueur observée pendant tant d’années, sur ses deux instruments de prédilection, le Sitar et le Surbahar (Sitar plus grave). De toujours il reste en lien avec la famille Dagar, et au décès de son maître, prit aussi référence sur le frère de ce dernier, Ustad Zia Fariduddin Dagar.

Aujourd’hui Pushpraj Koshti, installé à Bombay, se produit régulièrement en concerts, enseigne à des étudiants Indiens et étrangers, enregistre régulièrement pour la Radio et la télévision des concerts classiques (il est référencé comme artiste de classe A ), et collabore depuis près de 20 ans avec l’organisme SPICMACAY, qui prône l’accès de la musique traditionnelle indienne aux jeunes publics, en Inde et à l’étranger. Il est régulièrement invité à des festivals en Europe (Londres, Paris, Rotterdam…)

On trouve sa musique éditée chez des maisons de disque telles que « Sense Music World » (Londres) et « Bihaan Music » (Calcutta). Les éditions « India Archive Music » (New York) ont également réalisé ses enregistrements.

En 2011, Pandit Pushpraj Koshti reçoit la récompense nationale du « Sangeet Natak Academy Awards » et en 2013 le titre honorifique du « Durlabh Vidya Awards » par le gouvernement du Madhya Pradesh.

Liste indicative de quelques lieux de concerts :

Inde :

  • Festival de Musique Tansen – Gwalior
  • National Centre For Performing Arts – Bombay
  • Festival de Musique Ustad Amir Khan – Indore
  • Festival de musique Sangeet Natak Acadamy – Hyderabad
  • Festival de Musique Dhrupad – Bénarès
  • Festival Saptak– Ahmedabad

Europe :

  • Conservatoire de Rotterdam ( concerts et masterclasse ) – Hollande
  • Sama Performing arts – London
  • Festival des instruments à cordes – Autriche
  • Festival de musique de Salzburd – Autriche
  • Music Gumit – Paris
  • Mandappa – Paris
  • Radio France – Paris
  • Theater De La Ville – Paris

Lav Kumar SHARMA

Lav Kumar Sharma est né à Delhi, dans une famille érudite en Yoga, Ayurvéda et Musique indienne depuis plusieurs générations. Cette atmosphère yoguique, ayurvédique et musicale lui a permis de grandir dans un entourage très favorable à la sensibilité du monde vibratoire.

Il a été initié dès l’âge de 6 ans par son grand-père, un artiste réputé dans les domaines du théâtre et de la musique de dévotion. Lav est ainsi musicien, joueur de tabla, sitariste et flutiste (bansuri). Dès l’âge de 12 ans, c’est son oncle, Pandit Dinesh Sharma, disciple d’Ustad Latif Khan de Delhi Gharana, qui l’initie au tabla. En France depuis 1988, il enseigne le tabla, parallèlement au Yoga, en particulier au Centre Tapovan à Paris. Il a donné de nombreux concerts, notamment lors du Festival de Jazz ou en compagnie d’Ustad Usman Khan, le grand maître du Sitar. Pour faire découvrir la musique indienne au public français, depuis une dizaine d’années, il organise des concerts de musique Indienne à Grenoble et ses environs.

En 1977, il obtint son premier diplôme du Vishwayatan yogashram de New Dehli. Afin de poursuivre son étude du Yoga, il rejoint l’institut de yoga traditionnel de Kaïvalyadhama, centre de recherche spirituel et scientifique situé à Lonavla, près de Mumbaï qui vise à coordonner les techniques de Yoga traditionnelles avec la science moderne. Il perfectionna son éducation aux voies du Yoga sous la conduite de Swami Digambarji, Sri O.P. Tiwari et Dr M.V. Bhole.

Après avoir reçu le diplôme de professeur, Pandit Lav Kumar Sharma enseigna tout d’abord à l’Institut central de recherche de Yoga de New Dehli et Jammu (Cachemire). Il collabora au projet de la « National School of Drama » à Delhi, pour le développement de  « La créativité par le yoga et la musique ». En 1983, il rejoignit l’institut de yoga traditionnel de Lonavla où il travailla en tant que formateur durant plusieurs années. Il arriva en France en 1988 et fonda la branche Kaïvalyadhama à Grenoble. Depuis lors, Pandit Lav Kumar Sharma vit en France où il enseigne le yoga, l’ayurvéda, et la musique indienne dans divers centre en Europe, et donne régulièrement des concerts. Son enseignement, à la fois profond, authentique et ouvert, puise aux racines mêmes de l’esprit du yoga au sens large du terme.

Yogi Maurice DAUBARD

Professeur à l’Union Européenne de Yoga (U.E.Y.) depuis 1971, conférencier international de Yoga, spécialiste de la thermo physio régulation, Yogi Maurice DAUBARD s’est fait une réputation dans l’enseignement du Toumo d’inspiration tibétaine et dans l’enseignement du « Sankalpa et dépassement de Soi ».

Son cheminement depuis 1946 inclut les karma yoga (yoga de l’action), bakti yoga (yoga de la dévotion) et hatha yoga (yoga de l’effort). Sa réputation a dépassé les frontières de la France, et il est reconnu et respecté par ses pairs, tant dans son domaine de prédilection qu’est le yoga, que pour ses exploits, ses expériences hors du commun, ses défis personnels et sa vie totalement consacrée aux autres.

Agé de bientôt 86 ans (1930), cet homme de cœur, autodidacte et atypique, a du combattre la maladie pour survivre. En 1948, aux suites de la guerre, il tombe gravement malade (tuberculose, pleurésie, décalcification et anémies), et sera hospitalisé pendant cinq années (de 18 ans à 23 ans) dans des centres spécialisés, des sanatoriums, en silence et en immobilité intensive. Condamné à être un « handicapé à vie » par le corps médical, c’est à cette époque qu’il rencontre un ancien missionnaire, prêtre chrétien, ayant côtoyé un grand nombre de yogis indiens. Ce dernier lui enseigna les bases du yoga mental (pensée positive – sankalpa) et du contrôle du souffle (pranayama). Grâce à sa Foi et à ces enseignements, il obtiendra les premiers signes spectaculaires d’amélioration de son état santé, capitaux à sa survie.

En 1954, il put reprendre une vie active hors des centres spécialisés, et entamera sa rééducation en poursuivant sa recherche dans le travail postural (asana) et les ascèses (tapas). En 1956, lors du rude hiver où les températures descendaient à -25°C, il débutera ses travaux sur l’adaptation au froid inspiré du Toumo tibétain (d’après les ouvrages d’Alexandra David Neel). Conforté par les conseils d’un ami et les écrits de l’Abbé Kneipp sur les bienfaits des bains dans l’eau froide, il entrera dans l’eau glacée de l’Allier durant cet hiver 1956.

Surmontant sa peur et ses angoisses sur la progression de la maladie, chaque jour, il demeura un peu plus longtemps dans l’eau glacée. « Fichu pour fichu, autant mourir en agissant », telle était la devise de Maurice à cette époque. Il regagnera ainsi une santé et deviendra, comme il aime à dire « un être anormalement normal ».

Il suit pour cela les cours de Haṭha Yoga de tous les enseignants occidentaux et orientaux connus à l’époque, tels Swami Raj-Bua, Swami Vishnu-Devananda, Satyananda, Sri Satchidananda de Madras, André Van Lysebeth et Eva Ruchpaull. Il devient l’élève du célèbre vertébrothérapeute le Docteur André De Sambucy qui affinera sa connaissance en biologie humaine et son développement postural. Maurice DAUBARD s’inspirera également des enseignements sur l’Homme du Prix Nobel, le Docteur Alexis Carrel. C’est ainsi qu’au fil des années, son corps s’est reconstruit et a retrouvé force, santé, dynamisme et flexibilité extraordinaire.

En 1965, il rencontre l’Abbé Simon (le fameux « Curé Volant » de Saône) qui plonge à des hauteurs vertigineuses au profit des handicapés. Il fut pour Maurice un guide incomparable, et deviendra plongeur de haut vol dans son équipe. Ainsi, jusqu’en 1975, Maurice plongera au profit d’œuvres humanitaires, avec un record personnel à 32 mètres. Il devient parallèlement Maître-nageur sauveteur et a sauvé plus de 17 vies de la noyade.

De 1970 à 1980, il enseigna la natation et le yoga au Centre des Aveugles des Charmettes et des Malades Mentaux d’Yzeure avec l’appui de différents médecins psychiatres. Il dédie sa vie aux exclus de toutes sortes, aux personnes atteintes de maladies (SIDA, cancer, hépatites…) ou en état de dépréciations, afin de les aider à surpasser leurs handicaps, les apparences. Malgré toutes les difficultés de vie, il est l’exemple démontrant qu’il est possible « A force de courage »* de lutter contre la fatalité, que rien n’est jamais perdu et que chaque homme peut influencer son destin.

Chaque hiver depuis 1978, lors de stages en montagne (Suisse, Italie) ou au « Pirolin » (Saint Aubin Le Monial, Allier), il poursuit son enseignement et sa recherche sur l’adaptation de l’homme au froid. Ces travaux stimulent les mécanismes thermorégulateurs du corps endormi par le confort moderne, développent des effets psychophysiologiques pour l’amélioration dynamique de l’individu qui les pratique. Il aide la recherche scientifique en ce domaine en ayant participé à différentes expérimentations en caisson réfrigéré au centre des Armées de Terre de La Tronche (Grenoble, France) ou avec l’Institut de Recherche sur le Grand Froid scientifiques au cercle polaire (Laponie, Finlande).

Maurice DAUBARD mettra aussi son adaptation au froid et son Yoga mental au service des malades (dons pour Handisports Allier, le Téléthon etc.) en s’immergeant à différentes reprise pendant 1 heure dans de la glace pilée au cours de différentes manifestations humanitaires. Il partira en 2006 pour une expédition médicale au Tibet afin d’apporter des médicaments, de la formation aux soins, permettre l’ouverture de cellules de soins pour tous les malades de la région. Parallèlement, il établira un lien avec les monastères tibétains, entre leur toumo et le toumo occidental qu’il a initié.

Il dirige également l’Association pour la Recherche et l’Application Thérapeutique du Toumo d’inspiration Tibétaine (ARATT) travaillant autour de la prévention pour la santé, la construction des défenses naturelles immunitaires et la recherche d’harmonie.

Ainsi ces expériences de vie, après de nombreuses années passées sur le terrain, sont mises à la disposition de tout un chacun. Resté simple, il transmet ses connaissances, ses analyses, ses valeurs, sa richesse de cœur et donne des réponses concrètes à toutes les questions que l’on se pose. Il apporte un bien être à certains… à d’autres il aide à passer un virage…

Ses paraboles :

« Les évènements extérieurs dépendent plus de notre attitude mentale que nous ne l’imaginons. Apprenons à contrôler nos pensées et dans la mesure où nous réussirons, nous modifieront le cours de notre vie »

« J’aime celui qui rêve de l’impossible »

« Les évènements ne sont jamais absolus, mais leurs résultats dépendent entièrement des individus. Le malheur est un tremplin vers le bonheur ; c’est un trésor du génie pour l’homme habile, et un abîme pour les faibles »

« Il ne m’appartient pas le droit de décider de vivre ou de mourir, seul m’appartient le droit de lutter »

Yogi Maurice DAUBARD est décédé le 18 Mai 2022 à 9H (Bourbon-l’Archambault)

Docteur Benjamin BERNARD

Passionné des Sciences, de la Vie et de la Santé, le Dr Benjamin BERNARD (BhāvĀnanda) débuta sa Yoga Sādhana en 1988, inspiré par Srī Srī Srī Ma Ānanda Moyi et à travers l’enseignement de différents sages, Yogi & Yogini. Parallèlement, de 1990 à 2010, il consacra sa vie aux études, en suivant un cursus universitaire et hospitalier de chercheur en Sciences Biologiques et Médicales (cancer, thérapies cellulaires), afin d’appréhender les connaissances théoriques, techniques et thérapeutiques occidentales actuelles.

En 2006, il fonda le Centre d’Arts Traditionnels et Culturels Orientaux (CATCO) de Besançon, afin de se consacrer aux voies du Yoga et à sa Sādhana. CATCO devient un lieu d’accueil, d’échange, de conférences, de stages et de formation pour une Culture de Connaissance de Soi au travers de différentes Présences : Yogi Matsyendranath, Dr. Michel Angot, Dr. Tara Michael, Pandit Lav Kumar Sharma, Pandit Pushpraj Koshti, Swami Yogabhakti (Dr. Micheline Flak), Maurice Daubard, Walter Thirak Ruta, Rodolphe Milliat, Philippe Djoharikian, André Riehl, Swami Goraknath, Babacar Khane, Gauri Kulkarni, François Roux, Maria-Térésa Liado Esclusa…

Depuis 2014, Benjamin BERNARD fait partie des enseignants de :

  • l’Université de Droit & Santé de Lille 2, pour le Diplôme Universitaire de YOGA « Diffuser le Yoga et l’adapter à tous », sous la direction du Professeur Yancy DUFOUR ;
  • la Faculté des Sciences du Sport de Nancy, pour le Diplôme Universitaire de YOGA « Yoga et Santé », sous la direction du Professeur Bruno HILTON

Depuis 2015, il dirige avec Agnès BULTÉ l’école de formation Nādanjali, co-parrainée par Pandit Lav Kumar Sharma et Maurice Daubard. Plus qu’une simple formation, l’école Nādanjali (agréée UEY / FIDHY) propose un réel chemin initiatique de trans-formation. Le Yoga recouvre bien davantage que de simples postures psycho-somatiques. C’est une science (observation objective), une culture de connaissance de Soi (travail continu afin de naître à « être »), un art en Soi. C’est un chemin de découverte du corpus humain (matière, énergie, cognition, métacognition…) que nous incarnons, afin de vivre cette vie en pleine autonomie et conscience. La transmission d’un « Art en Soi » nécessite une maîtrise entière de la discipline choisie qui ne s’acquière qu’à l’issue de plusieurs années d’apprentissage et d’expérimentation. Les Yogis disent que nous commençons le Yoga dans cette vie pour le prolonger dans les suivantes…

André RIEHL

André Riehl commence la pratique du Yoga vers 11 ans, puis l’étudie intensément à partir de 1972.

Parcourant les routes de l’Inde à la recherche d’instructeurs traditionnels, il aura l’occasion d’étudier plusieurs aspects de la démarche intérieure auprès d’ascètes en dehors de toute vie mondaine, ainsi qu’auprès de personnalités connues et des grandes figures de la spiritualité tels que J. Krishnamurti ou Ma Ananda Mayee.

C’est finalement la rencontre décisive avec Chandra Swami de la lignée des Udasins qui lui permettra d’intégrer l’ensemble des enseignements reçus précédemment.

De retour en Europe, il consacre plusieurs années à étudier la pédagogie de l’enseignement selon les points de vue des écoles de Swami Shivananda, Lucien Ferrer, Nil Haoutoff et Sri T.K.V. Desikachar, avant de commencer lui-même à enseigner.

Auteur du « Prince des Forêts », une adaptation du Râmayanâ, de deux films vidéo « Yoga Traditionnel 1 & 2 » et d’un CD de chants sanskrits « Mantra Sādhana », il a également traduit une dizaine d’ouvrages sur le yoga et la démarche spirituelle.

Nommé Président de la Fédération des Yoga Traditionnels en 1992, formateur de professeur de Yoga, il s’applique à transmettre des enseignements authentiques alliant connaissance ancestrale et savoirs contemporains.

Publications

  • 1971 : Les penseurs de l’Inde Antique à Krishnamurti – in revue « Etre Libre » n° 248 Juillet- Septembre – Bruxelles – Trad. Robert Linssen
  • 1976 : A Propos de Dé voyage in revue Détours – Aix en Pce Edit H.P Hutchinson – p 17 à 19 1985 : La Science Spirituelle du Kriya Yoga – Edit Arista – Plazac – 410 pages – Trad de Swami Kriyananda
  • 1987 : Gandhi, Marx, Freud- Ashish Nandi – Vers une Utopie du Tiers Monde – in Détours d’Ecritures n° 10 – Edition Sillages Noël Blandin – Paris Trad. H.P Hutchinson p 95 à 115
  • 1988 : Le Prince des Forêts – Conte du Ramayana – Edit Terra Incognita – Périgueux – CD de 60 mn 1988 : Espaces Proscrits – in Détours d’Ecritures n° 10 – Edition Sillages Noël Blandin – Paris p 25 à 27
  • 1989 : La Porte Oubliée (Deathing, an intelligent alternative to the final moments of life) Edit Arista – Plazac – 425 pages – Trad de Anya Foos Graber

Yogi Philippe DJOHARIKIAN

Himalayiste, ancien sportif de haut niveau, docteur en sociologie et anthropologie (problématiques des addictions et dépendances), chaque année depuis 1987, Philippe parcours l’Inde, le Népal, le Tibet et particulièrement le haut Himalaya.

Né en 1965, père de Mohane et Yoni, il a été initié et formé au contact de Chandra Swami, Anand’ Giri Baba le Yogi du Shiving dans l’Himalaya, Amma pour son amour inconditionnel et Yogi Maurice Daubard pour le Toumo. Il transmet dans la joie de l’enseignement des yogis qui lui ont eux-mêmes transmis, les kriyas himalayens (oxygénation en altitude), les pranayamas (techniques respiratoires, vitalité, santé, conscience), les asanas (postures, souplesse, concentration), le raja yoga (alimentation, pensées positives, méditation), le nada yoga (explorations sonores, mantras, chants et tambours) suivant la tradition des yogis shivaïtes et des chamanes amérindiens.

Il partage de manière conviviale et joyeuse l’expérience d’un yoga doux et puissant à la fois, un yoga qui fait le ménage, pour s’ouvrir à une parenthèse de vibration agréable et suspendue dans cet espace-temps qui se comprime. Le niveau est celui de votre sincérité et de votre motivation à aller à la rencontre de vous-même.

Extrait de « Yogi d’ici mais comme là-bas » par Yogi Philippe Dhjoharikian.

« Je marchais avec le yogi depuis déjà quelques heures et régulièrement, je m’arrêtais pour vider ma gourde et souvent, par la même occasion, je vidais ma vessie. Le yogi, lui, était nu dans les montagnes de l’Himalaya népalais. Il marchait comme sur coussins d’air et ne buvait pas. Néanmoins, il s’arrêtait aussi souvent que moi pour uriner ! Le yogi, voyant mon étonnement, réponds à mes interrogations en m’expliquant que le fait de vivre nu et de pratiquer l’ascèse yogique depuis des années permet une circulation du prâna telle qu’il absorbe ainsi l’humidité de l’air, des nuages et des cascades et que, comme une plante, il s’hydrate par l’ambiance. « Ce n’est qu’un des résultats d’une bonne affinité avec les éléments » me dit-il dans un éclat de rire.

Passant plusieurs jours en sa paisible compagnie, je réalise qu’il ne mange qu’une poignée de graines germées et de fruits sauvages par jour, dormant facilement n’importe où sur sa natte, maintenant son assise la plus grande partie de la nuit, ne se couvrant d’une écharpe que lorsqu’il neige… Moi, le sportif de haut niveau, celui qui se confronte avec son égo de jeune occidental aux sommets de l’Himalaya, enchaînant un record du monde du grand tour des Anapurnas (Pokara-Pokara) en onze nuits, escaladant le Pumori (7145 m) dans le massif de l’Everest, sans oxygène à 7000 mètres d’altitude, je me retrouve face à un sage qui révèle toutes mes tares. Je ne peux pas faire 10% de ce qu’il me propose, ni émotionnellement, ni physiologiquement… En fait, face à cet homme, je suis handicapé, moi qui me prenais pour…

Ce fut mon premier cours de yoga en quelque sorte. A partir de cette déconvenue, mais aussi de cet émerveillement, je pratiquerai en alternance en Occident, avec des amis qui m’offriront leur expérience, et régulièrement en Inde, au Népal et au Tibet, avec des Yogis et Yoginis rencontrés au hasard de ma destinée. Jusqu’au jour où je posais cette question à un de ces maîtres du silence et de la contemplation : « Babaji, je suis triste de voir que l’Occident profane le Yoga et, indubitablement, la conscience qui en découle, par sa matérialisation, par sa réduction aux simples formes gymniques. Le Yoga est-il condamné à disparaître du fait que nous en faisons un objet de ‘con-sommation’ ? La ‘con-cu-rance’ des professeurs occidentaux est dramatique n’est-ce pas ? » – « Fils, quels que soient les êtres qui passent dans l’ombre de l’arbre du Yoga, l’arbre, lui ne change pas » me dit-il.

Que les professeurs issus de la modernité utilisent le café, le tabac, l’alcool, la viande, les anxiolytiques, la télévision ou le sexe à outrance, pensent qu’ils enseignent le yoga, qu’ils sont des « professeurs » n’est que le résultat de « maya ». L’illusion est partout, et elle est particulièrement puissante dans le monde du yoga et dans les disciplines de soins et d’éveil. Celui ou celle qui pratique le piano deux heures hebdomadairement pensera peut-être qu’il joue du Bach alors qu’il ne fait que du bruit. La sādhana est une discipline qui demande beaucoup de travail pour permettre le lâcher-prise et trouver ânanda. Brûler les étapes en pensant que l’on transcende les difficultés est un leurre qui conforte les paresseux. Certes, il n’est pas impossible ni même interdit de pratiquer la relaxation, les mouvements corporels, la respiration un peu plus en consciente que la suffocation ou l’apnée pour aller à la rencontre de soi, mais de là à appeler ces approches nécessaires et fondamentales « yoga », c’est faire preuve de manque de discernement. Nous devons être conscients de notre état de cheminer vers le but déontologiquement et avec humilité. L’union avec le soi (qui suis-je) et ainsi avec le tout, est le but ultime du yoga. Cela tout le monde peut l’entendre, mais très peu, en fait, peuvent le discerner car le processus de transformation est long… »

Site Internet Philippe DJOHARIKIAN : http://champignonbleu.free.fr/

François ROUX

Au carrefour de l’Inde traditionnelle et de l’Occident moderne, François Roux a trouvé sa place et son équilibre. Passeur contemporain, ce spécialiste de la communication parvient quotidiennement, dans ses cours, conférences et écrits, à transmettre les richesses du yoga, alors même qu’il s’adresse à un public dont la culture est résolument différente.

Licencié ès-Lettres et diplômé des Sciences Politique de Paris. Ses activités premières de Concepteur-Rédacteur en Communication et de Directeur de Création (sous les conseils de Paul Flamand, le fondateur des Editions du Seuil), l’ont mis en contact étroit avec les multiples facettes de notre époque, à laquelle il porte une extrême attention.

Formé, dès son adolescence, à la pratique du Hatha-Yoga (élève d’Eva Ruchpaul) et à l’étude des enseignements traditionnels de l’Inde, il n’a jamais cessé de les approfondir. Dans une optique qui se veut fidèle au sens originel des textes sanskrits et à l’esprit des maîtres du passé, tout en s’ouvrant aux harmoniques nouvelles, tant orientales qu’occidentales.

Vice-Président de la Fédération Nationale des Enseignants de Yoga durant 18 ans, il partage ses connaissances sur les philosophies et les spiritualités de l’Inde avec les élèves des Écoles Françaises de Yoga de Paris, Strasbourg, Lyon, Aix-en-Provence, Bordeaux, Nantes et Lille.

Il donne également des conférences dans toute la France, en Europe et dans les Dom-Tom, ainsi que des cycles d’études consacrés aux Yoga-Sûtra de Patanjali, à la Bhagavad-Gîtâ, au Shat Chakra Nirūpana et à la Haṭha Pradīpikā, permettant une exploration plus profonde de cette immense et passionnante culture.

Parallèlement, il travaille aussi en entretiens individuels, la « Collocution », avec des personnes désireuses de progresser dans la connaissance de soi et leur évolution personnelle, à travers leur « sādhanā ».

Cofondateur et Rédacteur en Chef des Cahiers du Yoga pendant 8 ans, il a contribué à la création de la Revue Française de Yoga et des Carnets du Yoga, publications auxquelles il apporte une régulière contribution.

Écrivain, il a publié trois livres aux Editions Agamāt :

  • « Harmonique » : le temps, l’espace, l’action. Mais aussi le corps, le silence, la méditation. Mais encore l’amour, la mer, le mystère… Ce livre est une exploration passionnée de ce qui peut nous mettre en harmonie avec nous-même, l’univers et la vie. Un ouvrage de vivante sagesse, dédié aux hommes en quête d’une conscience plus heureuse.
  • « L’en neuf » : ce voyage au cœur de soi-même, à travers 210 chroniques spirituelles d’une extrême densité nous invite à méditer sur le thème éternel « Et toi, qui es-tu ? » Carnet de voyage, ce livre est destiné à accompagner l’homme à l’orée du XXIe siècle qu’il nous incombe d’inventer.

« La source océane » : itinéraire croisé de la vie et du yoga. La Source Océane aide le lecteur à retrouver les sources secrètes susceptibles d’irriguer son existence. Sa riche thématique puisant aux sagesses de l’Inde et aux rythmes d’une langue française d’une subtile musicalité lui donne accès à ce sentiment océanique de la joie vécue dont tout homme et toute femme d’aujourd’hui ont un si vital besoin.